Le Salvador accueille désormais dans ses prisons les migrants supposément criminels, expulsés par les autorités américaines. Le modèle ultra-répressif du Président Bukele devient une source d’inspiration pour les régimes de droite radicale dans le monde, y compris aux États-Unis. Le Président Nayib Bukele sera reçu ce lundi 14 avril à Washington par Donald Trump.
Ce mardi 4 février, Nayib Bukele, le président salvadorien a annoncé sur X qu’il proposait aux États-Unis “d’externaliser une partie de leur système pénitentiaire”. Selon l’offre du président Bukele, réputé pour sa “guerre” contre les gangs qui a fait chuter la criminalité dans le pays, les détenus américains seront envoyés dans une prison de haute sécurité salvadorienne, le Centre de confinement du terrorisme. Mais la légalité de ce projet de transfert de détenus d’un pays à l’autre pose question. Puisqu’aux États-Unis il est interdit d’expulser des citoyens américains qu’ils soient incarcérés ou non.
Le président salvadorien Nayib Bukele a proposé d'enfermer dans les prisons du pays des "criminels" américains, en échange d'un paiement. Une offre "généreuse" selon les États-Unis, qui disent vouloir étudier les implications juridiques de cet envoi.
Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, en visite au Salvador, a salué l’idée et a précisé que l’offre valait « y compris [pour les] citoyens américains et ceux avec un permis de résidence ».
Le Salvador avait marqué la planète en faisant il y a quelques années du Bitcoin une monnaie légale du pays. Ça n'est malheureusement aujourd'hui plus le cas !
Une commission parlementaire au Salvador a émis samedi un "avis favorable" à un projet de loi qui permettra de lever l'interdiction d'extraction minière en vigueur depuis 2017 et qui sera soumis au vote lundi.
Après s'être réunie, la commission de la Technologie, du tourisme et des investissements a dit avoir "jugé opportun d'émettre un avis favorable à l'approbation de la loi générale sur l'exploitation minière métallique".
Le Salvador a été le premier pays au monde à interdire en 2017 toute licence ou concession de mines de métaux à ciel ouvert ou souterraines, ainsi que l'usage de produits chimiques toxiques comme le cyanure ou le mercure.
Le pays, qui a adopté le bitcoin comme monnaie légale en 2021, est sous pression du Fonds monétaire international afin de réduire son utilisation sur place.
Le Salvador est devenu en septembre 2021 le premier au monde à introduire le bitcoin au même titre que le dollar. Un pari audacieux bien que critiqué, qui se montre gagnant pour l'instant.
Le pays, qui accumule toujours plus de bitcoins, va dispenser des formations à ses fonctionnaires sur le bitcoin et sur l’intelligence artificielle notamment.
Nayib Bukele a fait part de sa décision de «transférer une grande partie» des bitcoins vers «un portefeuille froid» et de le stocker dans un coffre-fort physique sur le territoire national.
Le Salvador, dont le président a été triomphalement réélu ce week-end, était encore il y a peu l’un des pays les plus dangereux du monde.
Comment et à quel prix est-il devenu, en seulement 18 mois, l'un des plus sûrs ?
L'une de nos équipes s’est rendu dans ce pays d’Amérique latine, qui pourrait servir d’exemple au reste du continent.
Regardez ce reportage exceptionnel diffusé ce mardi soir dans le 20H.
Le Salvador poursuit son expérimentation autour du Bitcoin en tant que monnaie d'échange nationale et prépare une ferme de minage alimentée par des énergies vertes.
Pour la première fois de son histoire, la Cour interaméricaine des droits de l'homme se penche cette semaine sur le droit à l'avortement avec le cas d'une jeune femme empêchée de mettre fin à une grossesse à risque au Salvador.
Le pays d'Amérique centrale est sur le banc des accusés de la Cour interaméricaine, basée au Costa Rica, pour violation présumée des droits humains et "torture" pour avoir forcé une femme, identifiée sous le prénom de "Beatriz", à porter un foetus non viable en dépit de risques pour sa santé.
Le Salvador interdit formellement l'avortement depuis 1998 sous peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 8 ans.